Atelier d’échanges avec des producteur·rice·s du Togo et du Bénin sur les plantes médicinales

Le village de Dzolo (80 km au nord-ouest de Lomé) a accueilli du 24 au 27 juillet un atelier d’échanges et de partage avec des producteur·rice·s agricoles sur les plantes médicinales. Regroupant un peu plus d’une vingtaine de participants, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Promotion de la souveraineté alimentaire et réseau de fermes agro écologiques » mis en œuvre au Togo et au Bénin par le Secaar sur l’initiative de ses organisations membres présentes dans les deux pays.

Au cours de ces assises, les participants, issus des  coopératives Elike de Bolou, Amenuveve d’Amégnran, Véviédodo de Dzolo (Togo), Ifèdou de Kpakpaza,  Tésiela de Tchaéta et Tétoma de Tchawassaga (Bénin), se sont partagés les connaissances autour des vertus de certaines plantes médicinales et l’utilité d’avoir un jardin à proximité ainsi que les techniques de culture. Cette rencontre a permis au Secaar de capitaliser des expériences et des savoir-faire autour de ces plantes médicinales et de sensibiliser les participants sur leurs cultures et leurs utilisations.

« Nous avons jugé bon de réunir ces producteurs et productrices impliqués dans notre programme de promotion de la souveraineté alimentaire et réseau des fermes agroécologiques au Togo et au Bénin parce que dans ce programme, nous avions listé une série de bonnes pratiques dont l’une fait référence à la promotion des plantes médicinales. Cet atelier va leur permettre de pouvoir échanger, et que chacun puisse connaitre les vertus de certaines plantes qu’ils retrouvent facilement dans leurs milieux », explique M. Agbeko Komi AGBAVON, Secrétaire Exécutif du Secaar et Coordonnateur du projet « Promotion de la souveraineté alimentaire et réseau de fermes agro écologiques ».

L’initiative est riche et réussie  selon M. François BOTTO, producteur membre de la coopérative Tétoma qui ne cache pas sa satisfaction. « Les plantes médicinales étaient autour de nous mais nous n’en connaissions pas les vertus. Si nous appliquons tout ce que nous avons appris ici, cela nous avantagera beaucoup. Lorsqu’on tombe malade, on peut utiliser ces plantes pour calmer les maux avant d’aller à l’hôpital », déclare-t-il.

A la suite de cet atelier, le Secaar compte produire et mettre à la disposition des producteur·rice·s un recueil autour de certaines plantes médicinales et leurs vertus.
 
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